BALA est né de la rencontre d’un musicien d’origine congolaise, d’un ancien étudiant en musicologie de Montaigu-la-Brisette (Manche), et d’un batteur de Troyes (Aube). C’est un jour du mois de mars 2015, qu’ils prennent le train de l’aventure Bala. Ils emportent dans leurs bagages la niaque, l’amour de la musique, l’envie de réussir, et le savoir faire. Résolument opposés à la logique des géants de l’industrie de la musique, ils sont déterminés à remettre les pendules à l’heure. En travaillant de résidence en résidence, ils séduisent par l’énergie qu’ils dégagent sur scène. Ils se découvrent, s’inspirent des réussites et des échecs, qui les conduisent à peaufiner un répertoire de plus en plus riche. Mis en confiance au fil des concerts, ils imposent leur style Rock Afro Groove. Armés d’une joie de vivre débordante, les chevaliers du groove se mettent à enflammer les scènes de musiques actuelles (et d’autres lieux plus insolites) où ils se produisent pour le grand bonheur d’un public de plus en plus fidèle. Par le groove, la modernité de leur son et leurs refrains obsédants, ils font de leurs titres en lingala (lisez linn-gala) une véritable invitation à la liesse.
Après une belle année de collaboration, Gaby le batteur décide de prendre un autre chemin, et quitte le groupe. Le groupe prend alors une toute autre dimension, et s’engage pour une cause qui fait du groupe le porte étendard des peuples sans voix du Kivu. Il travaille désormais à corps perdu pour soutenir les populations opprimées de l’Est de la République Démocratique du Congo, où se perpétuent crimes, viols, et autres barbaries innommables, sous le regard indifférent de la communauté internationale. De ce fait, Bala décide de ne pas s’en tenir à dénoncer ces faits à travers leur musique, mais s’organise pour oeuvrer par des actions fortes sur place, au Congo.
Sven, le guitariste, est depuis son enfance un fervent admirateur de Jimmy Hendrix. Le cherbourgeois est habité par une inspiration Blues/ Rock qui le caractérise. Après une licence en musicologie à Rennes, il évolue dans diverses formations où il apprend les rudiments du métier. À la suite d’une expérience au sein d’un groupe de Rock progressif , il rencontre Tshim. Celui-ci lui fait faire un détour par les rythmes du terroir congolais. Il y saisit immédiatement une opportunité de fusion, grâce à son incorrigible instinct de soliste et d’improvisateur. On le surnomme ainsi le « bantou blanc », car il a su s’imprégner des rythmes caractéristiques des grands lacs africains. Cette magie de la forêt des grands lacs lui permet de transformer l’approche de son instrument. Maintenant, sa voix porte le message de Bala avec force et brio, en lingala* s’il vous plaît !
*Le lingala, (lisez linn-gala) est une des 4 langues nationales parlées en R D Congo.]
Tshim, le bassiste, est un excellent musicien autodidacte, doté d’un potentiel créatif étonnant. Bassiste de son état, il a acquis son expérience en côtoyant différents univers musicaux, grâce auxquels il s’est constitué un bagage musical conséquent. C’est après une adolescence passée en Belgique, qu’il s’intéresse à la musique du terroir congolais, avec le groupe « Ndoki machine », quand il revient au bercail. Par la suite, il fait partie des molokai stars de « Viva la musica », du regretté «Papa Wemba». C’est lorsqu’il qu’il repart pour l’Europe, qu’il rencontre Sven en posant ses valises en Normandie. Ils collaborent dans l’exploration profonde de la mémoire des rythmes et des pulsations essentiels, que sa double culture permet de transcrire avec aisance. C’est dans ce champ d’investigation qu’est né le groove original qui fait la marque de Bala, et fait briller son étoile, là-haut…